Patrick
Well-known member
Gray Rocks is a classic, a heritage in the North America ski industry and a place very close to my heart.
This is a great small hill and one of the favorite places (although I rarely ski there now). Great ski school and the originators of the skiweek program. Big names of the ski World passed through that school and hotel. Some of my fondest memories of Spring Skiing were at GR in the early 80s.
Morgane is sad and I promised her we would go back this Winter. Tara has never been.
Swan song for Gray Rocks ski resort - Montreal Gazette (December 29th, 2008)
http://www.montrealgazette.com/Swan+son ... story.html
edit:
Guy Thibaudeau's blog (in French):
Perte d’un joyau de notre patrimoine - Gray Rocks fermera en mars
http://blogues.cyberpresse.ca/ski/?p=215
This is a great small hill and one of the favorite places (although I rarely ski there now). Great ski school and the originators of the skiweek program. Big names of the ski World passed through that school and hotel. Some of my fondest memories of Spring Skiing were at GR in the early 80s.
Morgane is sad and I promised her we would go back this Winter. Tara has never been.



Swan song for Gray Rocks ski resort - Montreal Gazette (December 29th, 2008)
http://www.montrealgazette.com/Swan+son ... story.html
edit:
Guy Thibaudeau's blog (in French):
Perte d’un joyau de notre patrimoine - Gray Rocks fermera en mars
http://blogues.cyberpresse.ca/ski/?p=215
Perte d’un joyau de notre patrimoine - Gray Rocks fermera en mars
La région des Laurentides perdra un joyau de son patrimoine de ski avec la fermeture prochaine de Gray Rocks dans la région de Tremblant.
Même si l’annonce aujourd’hui que Gray Rocks fermera ses portes à la fin mars ne surprend personne elle créée tout de même une onde de choc dans les Laurentides.
Gray Rocks, la première station de villégiature des Laurentides fondée par l’américain George Wheeler en 1905, a fait la réputation des Laurentides pour le ski et les sports d’hiver. Malgré sa petite taille Gray Rocks s’est taillé depuis 1938 une réputation internationale pour son école de ski « Snow Eagle » longtemps classée la meilleure en Amérique du Nord.
Créateurs de la « Semaine de Ski »
Real Charrette qui en fut le directeur pendant une quarantaine d’années inventa d’ailleurs en 1951 le concept de la semaine de ski qu’on nommait « Learn to Ski Week ». Ce concept attira les clubs de la côte Est des États-Unis, de Miami à Boston en passant par Washington D.C. jusqu’à la fin des années 1980. Tous les ans des centaines d’américains envahissaient Gray Rocks pour parfaire leur technique avec les meilleurs moniteurs en Amérique et aussi pour faire la fête dans les bars endiablés de la station.
Une série de premières
Gray Rocks fut aussi la résidence de Lucile Wheeler, la première Canadienne à remporter une médaille aux Jeux Olympiques à Cortina, Italie en 1956.
Première station à installer une importante fabrique de neige artificielle, elle a longtemps été la première à ouvrir en novembre et la dernière à fermer fin avril ou même en mai,
Première ligne aérienne au Canada, Wheeler Airlines, propriété de Gray Rocks, obtint sa charte en 1953, avant Trans- Canada Airlines maintenant Air Canada.
Une formule qui s’est épuisée
Si la fermeture annoncée ce matin ne surprend personne dans l’industrie du ski c’est que Gray Rocks était en perte de vitesse depuis plusieurs années. Son marché niche d’américains de la Cote Est s’est épuisé et favorise maintenant des plus grandes stations qui offrent les mêmes produits et plus encore. Le développement depuis 10 ans de Station Mont Tremblant par Intrawest à quelques kilomètres de là n’a pas aidé non plus.
Les américains vont maintenant vers Tremblant, Vail ou Killington, de grosses montagnes qui sont toutes devenues de belles stations de villégiature. Pour ce qui est du marché de Montréal, soit qu’il favorise Tremblant - une plus grosse station, soit qu’il favorise Mont Blanc le second plus haut sommet des Laurentides à 15 minutes de moins, soit qu’il favorise Mont Saint-Sauveur à seulement 60 minutes de la métropole.
Le rêve de Tremblant est née à Gray Rocks
Il est ironique de constater que Tremblant a contribué, même inconsciemment, à la perte de Gray Rocks puisque c’est à Gray Rocks même que s’est concrétisé le rêve de Joe Ryan fondateur de Tremblant. Le millionnaire de Philadelphie séjournait à Gray Rocks en février 2008 (*that year is, of course, wrong, it was in the mid-to-late 1930s). La vue du sommet enneigé de Tremblant au loin le fascinait et il monta une expédition pour s’y rendre. Arrivé au sommet accompagné du grand journaliste américain chef d’antenne de CBS News Lowell Thomas et Harry Wheeler de Gray Rocks, il s’exclama « C’est surement le plus bel endroit que j’ai visité mais il y a une chose qui cloche. C’est trop difficile d’y monter. Je vais corriger ca! ». C’est à ce moment que Joe Ryan entreprit de faire du Mont Tremblant une des stations de ski les plus réputées au monde.
Ne blâmez pas la crise économique
Si la fermeture de Gray Rocks a été accélérée par la conjecture économique, ce n’est certainement pas la crise financière que l’on peut blâmer pour cette situation. Les circonstances ont fait qu’elle a perdu son marché niche et qu’on n’a pas réussit à le remplacer.